Le nombre de cas d’influenza aviaire hautement pathogène en élevage et dans la faune sauvage est en forte augmentation ces dernières semaines en France métropolitaine. Au vu de l’évolution défavorable de la situation, le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Marc Fesneau, a décidé de relever le niveau de risque sur l’ensemble du territoire national. A compter du dimanche 2 octobre, le risque est passé de faible à “modéré ” et s’accompagne d’un renforcement de la surveillance des élevages de volailles et des mesures de protection.
Depuis le début de l’été, plusieurs centaines d’oiseaux morts du virus de l’influenza aviaire hautement pathogène ont été recensés principalement sur le littoral ouest de la France. Des mesures de protection et de surveillance renforcées ont dès lors été mises en place par les préfets pour tenter de protéger les élevages. Épargnés jusqu’à la fin juillet, les élevages de volailles sont toutefois désormais touchés avec, à la date du 29 septembre, 18 foyers en élevage confirmés dans 11 départements, signe d’une persistance du virus dans l’environnement.
La baisse des températures et le début des migrations fait craindre une nouvelle augmentation du risque de contamination des élevages.
Afin d’améliorer la protection des élevages, les mesures de prévention sont renforcées. Elles se traduisent notamment par :
1. dans les communes de zones à risques particuliers (dont ARVERT) (Communes Charente-maritime en ZRP)
– La mise à l’abri devient obligatoire pour les volailles dans les zones à risque particulier (zones humides, traversées par les couloirs de migration des oiseaux sauvages) et pour les palmipèdes de moins de 42 jours en zone à risque de diffusion (zones à forte densité de volailles). Cette mise à l’abri concerne autant les volailles de basse-cour que les volailles d’élevages commerciales.
– rassemblements interdits sauf dérogation
– marchés interdits (seul 1 vendeur est autorisé)
– transport et introduction dans milieu naturel de gibiers interdits si lieu d’origine du gibier ou lieu d’introduction dans une zone à risque
– transport et utilisation des appelants interdits dans ces zones (sauf dérogations)
2. dans le reste du département
– surveillance quotidienne dans les exploitations commerciales
– lâchers de pigeons interdits (seules sorties autorisées autour du pigeonnier et oiseaux de sécurité civile et militaire)
– vaccination des animaux de zoos ne pouvant être confinés ou tenus sous filet
Les mesures générales de prévention sanitaire sont plus que jamais de mise et les professionnels tout comme les particuliers sont invités à les respecter :
https://agriculture.gouv.fr/influenza-aviaire-les-mesures-de-biosecurite-pour-les-operateurs-professionnels-et-les-particuliers
En comptant sur votre vigilance, la DDPP 17 (Direction Départementale de la Protection des Populations) se tient à votre disposition pour tout renseignement pouvant vous être utile.